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DOULEUR AU NERF

Douleur nerveuse (neuropathique) causée par une lésion ou une maladie du système nerveux somatosensoriel.

L’incidence globale de la douleur nerveuse est de 7 à 8 %. La douleur nerveuse peut résulter d’un traumatisme, d’une ischémie, d’une inflammation, de l’application de substances neurotoxiques, d’un dysfonctionnement métabolique ou d’une tumeur maligne.

Les exemples les plus courants sont la neuropathie diabétique, le syndrome du canal carpien, la névralgie du trijumeau, le syndrome douloureux régional complexe, la névralgie post-hépatique, la douleur du membre fantôme et la radiculopathie (cervicale, thoracique, lombosacrée). Les personnes souffrant de douleurs nerveuses les ressentent de différentes manières :

  • Caractère – brûlure, coup de feu, décharge électrique, coup de poignard ou douleur lancinante.
  • Allodynie, hyperalgésie et paresthésie
  • Symptômes associés tels que l’engourdissement, le picotement, la sensation de piqûre d’épingle.

Le mécanisme impliqué dans la douleur nerveuse peut être des décharges ectopiques, une perte d’inhibition, une sensibilisation périphérique et centrale. Le diagnostic de la douleur nerveuse peut être établi par une anamnèse détaillée, un examen et des résultats de laboratoire, y compris les vitesses de conduction nerveuse. Le schéma corporel peut être utilisé pour montrer où se situe la douleur et peut fournir des indices vitaux sur la distribution neuroanatomique de la douleur et l’étendue de la lésion nerveuse.

Les tests sensoriels constituent la partie la plus importante de l’examen clinique.

Les résultats obtenus dans la zone douloureuse sont comparés aux résultats obtenus dans la zone latérale normale. L’outil de détection de la douleur est également un outil important pour savoir si une composante nerveuse est présente ou non.

La prise en charge de la douleur nerveuse est multidimensionnelle.

Elle peut être pharmacologique, c’est-à-dire des analgésiques non opioïdes, des analgésiques opioïdes (Tramadol), des antidépresseurs comme les TCA, les SSRI, les SNRI et des médicaments antiépileptiques.

Parmi les interventions dont l’efficacité a été prouvée, on peut citer le blocage sympathique par anesthésie locale, la neurolyse par un agent neurolytique, l’ablation par radiofréquence du nerf correspondant, les procédures chirurgicales percutanées et la stimulation de la moelle épinière. Par conséquent, la prise en charge de la douleur nerveuse doit tenir compte du rapport coût-efficacité et d’une prise en charge centrée sur le patient, avec une bonne communication entre les professionnels de santé et le patient, en tenant compte des besoins, des préférences et de l’adéquation culturelle du patient.