Home / Douleur Après Une Chirurgie De La Colonne Vertébrale

Douleur Après Une Chirurgie De La Colonne Vertébrale

Douleur après une opération de la colonne vertébrale
Ressentez-vous encore des douleurs après une opération de la colonne vertébrale ? Il arrive que la douleur augmente ou change de nature après une opération de la colonne vertébrale. Jusqu’à 50 % des patients peuvent avoir ce problème après différents types d’opérations de la colonne vertébrale. Il s’agit du syndrome de l’échec de la chirurgie du dos, du syndrome post-laminectomie ou simplement du syndrome de l’échec de la chirurgie du dos. Il n’existe que quelques cliniques de traitement de la douleur en Inde pour prendre en charge ces patients graves. La stimulation de la moelle épinière peut parfois être la seule option de traitement.

Qu’est-ce que le syndrome de l’échec de la chirurgie du dos ou syndrome de l’échec de la chirurgie du dos ?
La persistance de la douleur après une opération de la colonne vertébrale ou l’apparition d’une nouvelle douleur et d’un handicap après une opération du dos est connue sous le nom de syndrome d’échec de la chirurgie du dos (FBSS). Ce syndrome est également connu sous le nom de « syndrome du dos raté ». Cette affection est le plus souvent observée après une laminectomie de la colonne vertébrale et est donc également connue sous le nom de syndrome post-laminectomie.

Pourquoi parle-t-on de syndrome d’échec de la chirurgie du dos ? S’agit-il d’un échec opérationnel ?
Le syndrome d’échec de la chirurgie du dos n’est pas un nom approprié pour cette pathologie. Même après une opération parfaite, la douleur peut persister ou apparaître de nouveau. La douleur est un symptôme complexe qui peut ne pas correspondre à une lésion structurelle. C’est pourquoi les raisons de la douleur doivent être recherchées et traitées, et la chirurgie ne doit pas être blâmée et qualifiée d’échec de la chirurgie.

Quels sont les types de chirurgie du dos les plus courants qui conduisent au SIVB ?
L’intervention chirurgicale la plus courante qui conduit au SIVF est la laminectomie pour sténose du canal rachidien. Les opérations pour une hernie discale telles que la discectomie, les opérations de stabilisation, la fixation de la ligne par plaque et vis sont les autres opérations courantes du dos qui peuvent conduire à un SCAF.

Pourquoi les FBSS se produisent-ils ? Quelles en sont les causes ou les raisons ?
Il y a de nombreuses raisons et pas une seule, c’est pourquoi on parle de syndrome et non de maladie. Les raisons sont les suivantes :

  • La raison la plus fréquente est l’inadéquation entre la source structurelle de la douleur et la cible de l’intervention chirurgicale. La structure à l’origine de la douleur peut apparaître normale aux rayons X, au scanner ou à l’IRM, alors que les structures dégénérées anormales visibles sur ces images peuvent rester asymptomatiques. Le chirurgien peut donc opérer la structure pathologique anormale et réaliser une opération parfaite, mais la structure qui génère la douleur reste la même. Ainsi, la persistance de la même douleur peut se produire.
  • Une autre raison peut être qu’après l’intervention chirurgicale, une fibrose dense se produit, qui enchevêtre les nerfs et crée un nouveau type de douleur. La fibrose peut également entraîner un rétrécissement du canal rachidien et produire une pression sur la moelle épinière. Cette pression sur la moelle épinière peut endommager les nerfs de la moelle épinière ou les racines nerveuses.
  • D’autres facteurs peuvent également être à l’origine du SIF : infection, pseudarthrose, redistribution de la charge après une intervention chirurgicale, etc. Tous ces facteurs peuvent finalement conduire au SIVF.

Quels sont les traitements de la douleur après une opération de la colonne vertébrale ou un syndrome de stress post-traumatique (SSPT) ?
Les causes du syndrome de la colonne vertébrale étant multiples, le traitement dépend de la cause. De nombreuses options thérapeutiques sont donc disponibles. La prise en charge conservatrice, c’est-à-dire sans chirurgie ni intervention, est préférée par les patients et constitue le premier choix. Ce traitement conservateur consiste à rassurer les patients, à essayer d’abord des médicaments comme les analgésiques, la gabapentine ou la prégabaline, les antidépresseurs comme l’amitriptyline et la duloxétine, et à les combiner. Si les symptômes ne sont pas bien contrôlés, des procédures interventionnelles doivent être envisagées. Les opérations répétées sont évitées et plus elles sont nombreuses, plus les chances de succès diminuent.

Quelles sont les procédures d’intervention pour le syndrome de stress post-traumatique ?
Il existe peu de procédures interventionnelles pour le traitement de la douleur dans le SFB. Les procédures interventionnelles les plus fréquentes sont l’adhésiolyse épidurale avec injection épidurale de stéroïdes et l’implantation d’une stimulation de la moelle épinière.

Qu’est-ce que la stimulation de la moelle épinière ?
L’autre façon de traiter le SIVF consiste à stimuler la moelle épinière. C’est un peu comme un stimulateur cardiaque et c’est pourquoi on l’appelle stimulateur spinal. Une batterie est implantée sous la peau et génère un léger courant électrique selon des paramètres spécifiques. Ce courant est délivré dans l’espace péridural par un réseau spécial d’électrodes à l’intérieur d’un cathéter péridural connu sous le nom de sonde de stimulation de la moelle épinière. Selon le nombre d’électrodes à l’intérieur de la sonde, il peut s’agir de sondes bipolaires, quadripolaires ou octopolaires. La sonde dans les électrodes de la zone épidurale est implantée à l’aide d’un type spécial d’aiguille épidurale et reliée au générateur d’énergie ou à la batterie.

Le courant électrique à une fréquence spécifique stimule les fibres A-bêta et la stimulation des fibres A-bêta ferme la porte aux nerfs de type A-delta et C qui transportent la douleur. Il s’agit d’une petite opération réalisée sous anesthésie locale afin de créer une poche sous-cutanée pour implanter le générateur d’énergie. Depuis peu, il existe des stimulateurs de la moelle épinière sans générateur d’énergie implantable, dont les électrodes sont stimulées par une source d’énergie externe.

Conclusion
La stimulation de la moelle épinière est la meilleure forme de traitement du syndrome de l’échec de la chirurgie du dos et la procédure la plus couramment pratiquée. Il s’agit d’une procédure interventionnelle non chirurgicale qui peut donner une nouvelle vie au patient qui a subi une ou plusieurs opérations de la colonne vertébrale. Le seul inconvénient de cette procédure est son coût : le système implantable est très onéreux et le coût total du traitement en Inde s’élève à environ 15-20 lakh INR.