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Pièges et astuces pour bloc sous écho guidage

Pièges et astuces pour bloc sous écho guidage

Les pièges et astuces pour le bloc sous écho  guidage .

Mise en garde pour l’utilisation du Doppler.

Lorsqu’on utilise le Doppler couleur cela ne veut pas dire qu’il y a absence de structures vasculaires :

–Primo le Doppler ne peut pas détecter les petits vaisseaux.

–Deuzio si la direction du flux sanguin est perpendiculaire au transducteur le doppler ne détecte pas le flux.

Différencier entre Artères et Veines.

Les grosses artères ont des pulsations évidentes. Les veines peuvent être pulsatiles à cause des mouvements d’artères proches. Aussi la compression d’un vaisseau par la sonde peut collaber les veines mais aussi les petites artères.

Bouger la sonde doucement.

Une erreur commune aux débutants est de bouger la sonde rapidement. Cela peut occulter des structures importantes. De plus les mouvements rapides donnent un flou à l’image et dégradent sa qualité le processeur ne peut pas traiter autant de signaux aussi rapidement.

Mesurer la profondeur de la cible.

Lorsqu’on mesure une distance de la cible il faut avoir à l’esprit que la pression appliquée avec la sonde comprime les tissus et rapproche la cible de la sonde.

Piège à éviter lorsque l’aiguille n’est pas visible.

Pour les novices et lorsque l’aiguille n’est pas visible une des erreurs les plus courantes et de continuer à avancer l’aiguille sans être capable de visualiser la pointe. Cela est une source de blessures des structures (axonotmésis). De plus la visualisation de la cible sera perdue.

Bouger la sonde pour repérer l’aiguille ?

Que faire si l’aiguille n’est pas visible ? La première réaction pour les novices est de bouger la sonde. Il s’agit d’une erreur commune. L’idéal c’est de retirer l’aiguille et de reponctionner dans le plan.Si vous voulez éviter de reponctionner on peut ne la retirer que sur le plan sous-cutanée et ensuite la mettre sur le plan. Si le point de ponction est hors plan il peut être nécessaire de faire des mouvements de rotation et de translation.

Dr Noreddine Bouarroudj

Protocole de prise en charge d’une douleur relevant d’antalgiques de paliers 1 ou 2 avec EVA<60 ou EN<6

Ce protocole a pour objet de proposer une base de prise en charge antalgique ponctuelle en attente d’une prescription médicale personnalisée.

Domaine d’application
Ce protocole s’applique aux patients adultes pris en charge en secteur hospitalier présentant d’emblée une
douleur avec EVA<60 ou EN<6 ou après échec d’un antalgique de palier

1.Personnes autorisées (à compléter par le responsable médical signant le protocole) en fonction des références réglementaires :
A prescrire : Médecins

A entreprendre : AMAR , TSS, Sages femmes, Manipulateurs en électroradiologie, Masseurs kinésithérapeutes
A administrer :Médecins, AMAR, TSS , Sages femmes, Manipulateurs en électroradiologie, Masseurs
kinésithérapeutes

Télécharger le protocole

Protocole-de-prise-en-charge-d-une-douleur-relevant-d-un-antalgique-de-palier-1-avec-EVA-30-ou-EN-3-V1-1.pdf-10-02-17-1

Préalable à l’utilisation du protocole :
1- Évaluation de la douleur :
Intensité et siège
2- Évaluation diagnostique clinique : rechercher les signes
a. de gravité clinique : mesure de la pression artérielle, des pulsations
cardiaques, présence de sueurs ou confusion
b. d’orientation étiologique : signes en faveur d’une douleur neuropathique ou proprioceptive
3- Évaluation du terrain : pathologies associées (âge, insuffisance rénale ou hépatique)
4- Évaluation des thérapeutiques actuelles et antérieures, notamment antalgiques
ALLO MÉDECIN SI :
– Prise d’antalgique < 3h
– Céphalée brutale ou troubles de la conscience
– Douleur thoracique (ECG)
– PAS < 10
Contre-indications :
– Paracétamol : hypersensibilité, insuffisance hépatique sévère
– Codéine : Insuffisant respiratoire, asthme, hypersensibilité
– Tramadol : allergie, insuffisance rénale et/ou hépatique sévère, confusion
– Néfopam : glaucome à angle fermé, rétention urinaire si troubles urétroprostatiques,
adaptation de posologie en cas d’insuffisance rénale ou hépatique.
— poudre d’opium : Insuffisance hépatocellulaire sévère (avec ou sans encéphalopathie), Asthme
et insuffisance respiratoire , Grossesse, allaitement, Association aux agonistes-antagonistes
morphiniques (nalbuphine, buprénorphine) et aux morphiniques antagonistes partiels (naltrexone,
nalméfène)
Effets indésirables :
– Paracétamol : malaise, hypotension, hypersensibilité, thrombocytopénie, leucopénie,
neutropénie.
– Codéine : troubles neuro-psychiques, rétention urinaire, hypersensibilité, nausées,
vomissements, somnolence, vertiges, bronchospasme.
– Tramadol : troubles neuro-psychiques, convulsions, nausées, vomissements, somnolence,
céphalées, vertiges.
– Néfopam : somnolence, nausées, vomissements, vertige, tachycardie, rétention urinaire,
troubles neuro-psychiques, convulsions, malaise, hypersensibilité.
— poudre d’opium : Somnolence, confusion, sédation, excitation, euphorie, dysphorie, cauchemars,
en particulier chez le sujet âgé, avec éventuellement hallucinations, Dépression respiratoire, bonchospasme
Nausées, vomissements, constipation.
Conseil :
Quel que soit le degré de l’EVA , possibilité d’association à des AINS sur prescription médicale
personnalisée en fonction du rapport bénéfice/risque.